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Hand Ensemble : Tribunes combles pour le championnat de hand adapté

Article de l'Est Républicain du 5 février 2018...


Une cérémonie qui n’a pas manqué d’ambiance, avec la participation de 200 danseurs de l’école Moondance de Vesoul. Photo Bruno GRANDJEAN

 

Le 3e  championnat de France de handball adapté s’est terminé dimanche midi. Un week-end intense, en premier lieu pour les organisateurs : l’Association sportive et loisirs de l’Adapei (ASL70) et les 130 bénévoles qu’elle avait réuni autour d’elles. Au total, 250 sportifs porteurs d’une déficience intellectuelle, venus de 9 régions, ont participé. Parmi eux : des joueurs des clubs de Vesoul et Jussey, qui ont tous deux créé depuis plusieurs années une section sport adapté. Les deux clubs ont d’ailleurs formé une entente et inscrits deux équipes pour ce championnat national. Mais elles n’ont hélas pas réussi à s’imposer, et ont terminé à la fin du classement. Dans les deux catégories ABC et BCD (spécifiques au sport adapté), les gagnants sont les équipes d’Arpajon (Essonne) et de Bruges (Gironde).

Dimanche, les bénévoles étaient sur les rotules mais heureux. Plus de 500 personnes étaient présentes pour la cérémonie de clôture au gymnase Jean-Jaurès. Les rencontres sportives ont aussi attiré du public. « On l’a vu pour les finales, mais il y avait aussi du monde samedi après-midi », estime Christine Faivre, membre de l’organisation chargée de la commission hébergement, restauration et logistique. « Il y avait des gens proches de l’organisation, mais il y a aussi eu un public de néophytes, qui ont eu la curiosité de voir à quoi ressembler du sport adapté. Et beaucoup ont été soufflés, par le niveau de jeu, mais aussi par la ténacité des joueurs, le plaisir qu’ils dégageaient dans le jeu. » À noter que plusieurs représentants de la Fédération française de sport adapté, au sein de laquelle le handball est une jeune discipline, étaient présents pour faire des repérages pour le groupe France. « On sait seulement qu’entre 20 et 30 joueurs leur ont tapé dans l’œil », glisse Christine Faivre. « Vesoul a fait fort », estime Patrick Pereira, coordinateur du comité d’organisation local. « C’est l’œuvre des bénévoles qui n’ont pas ménagé leurs efforts. »